Transat Jacques Vabre :
Vigilance et concentration de mise

Après un début de course tonique, avec une vingtaine de nœuds de vent sur une mer chaotique, très vite la donne a changé pour les 79 duos de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Le flux de nord-ouest qui les accompagnait s’est littéralement effondré ce qui a naturellement corsé la situation en cette période de forts coefficients de marée. Dans ces conditions, il a fallu faire preuve d’opportunisme. Ajuster les trajectoires, trouver les bons timings et envoyer les bonnes voiles aux bons moments. En ce qui les concerne, Jean Galfione et Éric Péron ont eu un peu de mal à rentrer dans le match et à trouver le bon rythme.

Photos © Thomas Deregnieaux

« On a souvent manqué de précision dans nos choix. On a clairement perdu deux-trois coups importants, notamment du côté de la pointe de Barfleur, à l’extrémité nord-ouest du Cotentin. Nos petites erreurs d’appréciation sont liées au fait que l’on découvre encore le bateau et qu’on ne maîtrise pas encore tous les angles de manière optimale, mais il faut dire aussi qu’on n’a pas été très bons »,a détaillé le co-skipper du Class40 aux couleurs de Serenis Consulting, bien conscient que les prochaines heures vont être importantes car si les premiers sont assurés de déborder le cap Sizun avec le courant dans le bon sens, une partie de la flotte pourrait butter dedans, et perdre là de précieux milles.

« On a souvent manqué de précision dans nos choix. On a clairement perdu deux-trois coups importants, notamment du côté de la pointe de Barfleur, à l’extrémité nord-ouest du Cotentin. Nos petites erreurs d’appréciation sont liées au fait que l’on découvre encore le bateau et qu’on ne maîtrise pas encore tous les angles de manière optimale, mais il faut dire aussi qu’on n’a pas été très bons »,a détaillé le co-skipper du Class40 aux couleurs de Serenis Consulting, bien conscient que les prochaines heures vont être importantes car si les premiers sont assurés de déborder le cap Sizun avec le courant dans le bon sens, une partie de la flotte pourrait butter dedans, et perdre là de précieux milles.